Aztèques, Saison 1 : Harem
Une
jeune esclave peut-elle faire tomber un Empire ?
Lorsqu'elle retrouve son village en feu et son chien éventré, Ameyal se jure d'exterminer les Aztèques qui les attaquent. Mais son courage et sa volonté ne peuvent rivaliser contre les guerriers.
Elle perd tout, famille, amis, son village est détruit et elle est emportée.
Rabaissée à l'état d'esclave, plongée dans un harem où les intrigues font loi, où sauver sa peau se joue derrière chaque porte, Ameyal doit faire face aux pires injustices, trahisons et humiliations.
Au-delà de ces épreuves, une question s'impose : existe-t-il une cage assez grande pour retenir la fille de l'aigle ?
"
La jeune fille traverse la rivière Huaxca dans une gerbe d'eau et
tressaille. D'immenses colonnes de fumée noires s'élèvent derrière
les arbres, striant le ciel bleuté.
En
atteignant les plantations de maïs qui ceinturent le village, Ameyal
porte une main à sa bouche. Mixtli, le petit chien blanc, gît dans
une flaque de sang ponctuée de mouches. Elle contourne la dépouille
en réprimant un haut le cœur."
Nous suivons
Ameyal, une jeune adolescente qui perd tout ce qu'elle possède après
une attaque d'Aztèques qui ont ravagé son village. Malgré son
jeune âge au moment des faits, elle fera preuve de courage, de force
et de détermination. Elle sera faite esclave et devra faire face à
de nombreuses épreuves difficiles.
Nous sommes
directement plongés dans un environnement
déroutant très loin de notre époque. J'ai apprécié le
réalisme de l'histoire, l'auteur a su
faire en sorte qu'on soit totalement immergé au temps des Aztèques
avec l'aide de décors et de vocabulaires spécifiques qui ont
surement dû nécessité beaucoup de
recherches. Il y a de nombreux
rebondissements qui sont très bien amenés au cours du récit,
ce qui rend le livre très prenant. Il
y a des passages qui nous font ressentir du stress, de la frustration
et de l'angoisse parce qu'on est vraiment aux côtés des
personnages, on a une approche particulière. Il n'y a pas
de personnage invincible, ce sont des personnages qui semblent avoir
réellement existé parce qu'ils ont tous leur personnalité.
Personnellement, j'ai trouvé que les
événements étaient complètement imprévisibles, je me suis
laissé emporter par ma lecture sans jamais savoir en avance ce qui
se passerait. Les passages du récit où il y a
de la violence sont maîtrisés, ainsi, l'auteur n'est jamais
tombé dans l'excès et cela ne dérange pas la lecture.
J'ai beaucoup
aimé les attentions d'Éric Costa pour le
lexique, la galerie des personnages, le panthéon et la
bibliographie. Le lecteur peut se référer à ses
informations s'il se sent perdu où tout simplement, au début de la
lecture, pour prendre ses marques avec le vocabulaire et les
personnages. L'histoire se lit rapidement,
l'écriture est fluide et intense, la mise en page est très aérée.
Le rythme du récit est soutenu, on reste dans le suspens tout
au long de la lecture.
Armé de trois ans d'études de dramaturgie, Eric Costa glisse quelques exemplaires de son roman Aztèques dans sa valise et prend le train pour le salon du livre de Paris en mars 2017.
Il se demande ce qui va bien pouvoir en ressortir. Et pour cause : en tant qu’auteur indépendant, il ne s’est jamais rendu à un tel évènement et ne connaît personne. Que peut-il espérer ?
Malgré ses doutes, il tente sa chance au Speed-Dating Amazon, un concours qui propose de mettre en avant deux romans pour l’année 2017.
À sa grande surprise, les membres et les auteurs Amazon l'accueillent comme l'un des leurs. Encore mieux : son travail acharné et sa foi en l'écriture se voient récompensés par le prix du Jury Amazon KDP !
Aztèques gagne ainsi ses ailes.
Accrochez-vous à vos rêves. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.
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