La Bibliothèque, Tome 1 : Grandir




Imaginez un monde où ni la pauvreté, ni la guerre, ni les livres n’existeraient plus. Le technomonde.

Imaginez un lieu hors du temps, qui abriterait tous les rêves de l’humanité. La Bibliothèque.

Imaginez que ces deux univers se rencontrent.

À 10 ans, Émilie est choisie pour devenir la nouvelle Bibliothécaire.

Elle a le pouvoir d’entrer dans les rêves, et de les vivre comme s’ils étaient réels.

Son premier livre la conduira sur une voie semée d’embûches, de magie et de doutes.
L’accompagnerez-vous ?

Mêlant conte philosophique, aventure et magie, La Bibliothèque doit comporter cinq tomes.
Grandir est le premier ; les autres seront Vivre, Aimer, Mourir et Rêver. 



"Des livres.
Ce furent les premières choses qui s'offrirent à la vue d'Émilie, et les premiers mots qui lui vinrent à l'esprit.
Sans en avoir jamais vus, elle savait que ces objets rectangulaires, disposés avec soin sur l'étagère en face d'elle, étaient des livres. Des couloirs de livres qui se déployaient dans toutes les directions. Un dédale de teintes, de textures et d'odeurs, labyrinthe étrangement familier. Un rêve qu'elle aurait oublié et qui lui revenait soudain, sans raison." 




Je tiens d'abord à remercier Simplement.pro et Pauline Deysson pour l'envoi de son livre ainsi que pour sa confiance.

Nous suivons l'histoire d'Émilie qui grandit dans le technomonde, où règnent les technologies. Plus aucun livre n'existe puisque plus personne n'est capable de les écrire. Pourtant, Émilie ne se sent pas à sa place dans le technomonde. Au moment où elle se retrouve dans une situation délicate, une fleur lui apparaît et elle se retrouve dans une bibliothèque. Elle apprend alors qu'elle a été choisie pour être la prochaine bibliothécaire, en attendant, elle sera apprentie et devra apprendre le métier. 

J'ai beaucoup aimé cette histoire car elle comporte une morale. J'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire au début parce qu'il y a beaucoup d'abréviations mais avec le lexique présent à la fin, j'ai réussi au bout de quelques pages à être totalement dans l'histoire. L'auteure nous amène à réfléchir sur l'écriture, le langage, la lecture et le bonheur sous forme philosophique. Il y a beaucoup de métaphores pour que l'on puisse faire le parallèle avec l'histoire et notre monde, notre vie. On sent que l'auteure a dû beaucoup travailler sur l'aspect philosophique pour en arriver à ce résultat. Le récit est entrecoupé par des contes et des mythes revisités mais on ne perd jamais le fil conducteur de l'histoire. Émilie grandit au fil des pages et devient plus mature et l'on sent nous aussi notre vision des choses progresse. 

L'histoire est bien écrite, le mélange des genres littéraires est maîtrisé. La couverture du livre est douce. C'est un récit de 500 pages mais qui se lit assez vite puisque l'on veut toujours essayer de comprendre ce que vit Émilie et il y a aussi pas mal d'actions, bien que celles-ci soient espacées. L'auteure n'hésite pas à faire mourir ces personnages et à en créer d'autres, ce qui fait que nous avons beaucoup de noms de personnages, mais malgré tout, on ne se perd pas. J'ai également trouvé que parfois il y avait quelques longueurs cependant cela ne m'a pas vraiment gêné dans ma lecture. Je pense que pour comprendre la morale de cette histoire, il faut avoir un esprit ouvert ainsi qu'un certain bagage culturel.


Pour un premier tome, c'est très prometteur ! J'ai hâte de retrouver les aventures d'Émilie dans le second tome !








Je m’appelle Pauline Deysson et j’ai 26 ans. Ayant effectué des études de Lettres (classe prépa puis université), je suis documentaliste dans une banque. Je suis une grande lectrice et ai toujours voulu écrire. Je parle et lis couramment l’Anglais, l’Espagnol et l’Allemand ; j’ai monté ce site internet et me suis lancée dans l’aventure de l’autopublication en septembre 2016.

L’écriture occupe une place très importante dans ma vie. Je la considère comme un moyen de réinventer le quotidien, et je cherche à redonner du sens à des thèmes sur lesquels tout semble avoir été dit. Exutoire analytique, évasion fantastique, quête philosophique, écrire m’est devenu indispensable !

Grandir est mon premier roman et m’a demandé huit ans de travail : c’est le tome 1 du cycle de La Bibliothèque. Fantasy et science-fiction, magie, philosophie, romance, dystopie, poésie, je mélange les genres et les registres pour créer un ensemble à la fois complexe et cohérent, à l’image du monde d’aujourd’hui.

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